Les origines.

 Allez donc savoir pourquoi, mais grand admirateur de l'album BARBARELLA et des sublissimes illustrations du même Jean Claude Forest ...

... fasciné de très longue date par la science-fiction exotique et colorée des romans de l'inoubliable Stefan Wul ...

Jean Pierre Andrevon décida durant le fort rude hiver 1967-1968 de s'attaquer à la réalisation d'un vaste et ambitieux projet ... en BD.

En ces lointains temps-là, notre auteur n'avait guère publié professionnellement. Artiste déjà multiforme ( peinture, écriture de chansons et de poésies ), le sabre au clair et le crayon bien aiguisé il releva donc courageusement le défi.

Fort de son expérience et de sa formation de peintre, il entreprit donc la mise en chantier de la bande dessinée "LES HOMMES MACHINES A GANDAHAR".

Une pré-couverture plus une bonne demi-douzaine de pages "BD" plus tard, des pages audacieusement réalisées en couleurs directes et dans la tendance graphique très pop et éclatée de l'époque, le projet ne reçut pourtant pas l'accord de l'éditeur Eric Losfeld.

La belle aventure, finalement un peu grise, aurait pu se terminer ainsi... et ici.

Mais alors qu'en ces rudes temps de sombre(s) révolution(s) le projet GANDAHAR se voyait refusé par l'unique éditeur BD succeptible de le publier, la très prestigieuse revue FICTION acceptait et publiait enfin dans son n° 174 (de MAI 1968) une première nouvelle signée Andrevon intitulée LA RESERVE.

Probablement encouragé... et pour ne pas dire très certainement " boosté " par cette nouvelle ouverture, LES HOMMES MACHINES A GANDAHAR devint très vite et sous une plume très énergique LES HOMMES MACHINES CONTRE GANDAHAR ... le tout premier roman de Jean Pierre Andrevon.